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Les aventures de Zebulon en Suède
5 juillet 2004

Jeudi 1 juillet au lundi 5 juillet

C'est l'heure du retour en France, via Copenhague et Berlin. Passer ces quelques jours à ranger mes affaires et à les renvoyer par la poste (coût total : entre 2000 et 3000 francs, pour 70kg de bagages. Ca fait mal ! ) n'est guère passionnant mais le voyage sera sans doute intéressant. Je vais aussi chercher quelques papiers à l'université, je revends mon vélo pour une poignée de couronnes et je glandouille chez moi.
 
Lundi, je termine de ranger. Je tente de constituer un ultime paquet à renvoyer par la poste, ce qui n'est pas si évident. Pour limiter les coûts, je veux n'envoyer qu'un paquet de poids minimum. Il faut donc que mes bagages de soute fassent 20kg (au delà, c'est 6€ du kilo, plutôt dissuasif quand on a deux avions à prendre). Un premier essai pifomètrique pèse 21 kg. J'alllège un peu mon sac et ma valise, ce qui devrait donner le poids espéré. J'essaie ensuite d'entasser tout le reste dans le carton restant. J'arrive presque à mes fins lorsque je me rends compte que l'heure a tourné : 18h30. Je ne suis absolument pas sûr que le bureau de poste soit toujours ouvert et je me dépêche d'aller vérifier.
 
Ouf, c'est bon, ça ne ferme qu'à 19h00. J'en profite pour récupérer un caddie pour transporter mon paquet qui est plutôt lourd. C'est d'ailleurs confirmé par la balance : 25 kg, soit 5kg de plus que le maximum autorisé. Heureusement, les gars du bureau de presse/poste me filent un deuxième carton et je finis par tout envoyer. Ca me coûte encore une fortune, 1200 SEK.
 
Il ne me reste plus qu'à nettoyer ma piaule. J'emprunte l'aspirateur de mon voisin, je lui lègue ma bouffe au passage, puis passage de serpillère et je suis prêt. Je comptais me faire un sandwich avec le fromage et le pain qui me restaient mais mon voisin a eu la même idée. Il me file 20 SEK en compensation, c'est sympa, il n'était pas obligé. J'ai un petit pincement au coeur en fermant définitivement mon appartement.
 
Il est 23h15. Direction l'université, où je dois glisser mes clés dans une boîte aux lettres. Tout mon barda me pèse (30kg de bagages), mais j'avance quand même pas mal. J'essaie ensuite d'imprimer un plan de Copenhague. En vain, les imprimantes sont en rade. Enfin je perfore quelques feuilles de cours pour pouvoir les ranger par la suite.
 
Il est 00h20 quand je quitte l'université. Direction la gare où je dois prendre le bus pour Copenhague. Et là, c'est le drame ! Je me plante de direction et je le rate de quelques minutes. J'ai l'air fin avec tous mes bagages, sans nulle part où aller, au beau milieu de la nuit ! Il y a bien la solution de retourner à l'université pour y dormir et y attendre le prochain bus, mais faire le trajet dans l'autre sens ne me tente que modérément. Ca fait déjà 1h30 que je trimballe mes bagages, ça finit par être fatiguant ! Histoire d'avoir un endroit où dormir, je peux prendre le bus pour Stockholm, où je pourrais passer quelques heures avant de partir pour Copenhague mais ça risque d'être cher et là aussi je perds une journée entière par rapport à ce que j'avais prévu.
 
Finalement, je me décide à attendre le lendemain matin pour prendre le train en espérant que ça ne soit pas trop cher. Je finis par m'allonger sur un banc sur le quai de la gare. Il ne fait pas trop froid, il n'y a pas de vent, mais c'est quand même loin d'être idéal. Heureusement, j'ai à la fois le sac de couchage de Benjamin et mon oreiller, ce qui me permet de dormir quelques heures.
 
   
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