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Les aventures de Zebulon en Suède
23 avril 2004

Journal de Benjamin : vendredi 23 avril

Départ vers 10h00 pour Stockholm. J'apprends inopinément que je dois laisser mon sac de couchage et mon sac à dos ici. On ne m'a pas demandé mon avis ! Pierem a prévu une randonnée-camping parait-il. Il n'a fallu que deux heures pour arriver en ville. C'est un méli-mélo de rocades qui relient plusieurs îles. Nous errons de banlieue en banlieue dans des coins bizarres mais en une trentaine de minutes Maman finit par nous acheminer à l'hôtel. Le Maude's. Nous déposons les bagages et repartons aussitôt pour rendre l'Audi à la gare centrale. Il pleut presque tout le temps. En une vingtaine de minutes nous nous approchons de la gare quand je fais remarquer qu'il nous faut faire le plein d'essence auparavant. Il n'y a pas beaucoup de station-service dans le secteur. Un passant interviewé par Pierem nous indique une direction. Un quart d'heure plus tard nous avons réussi l'opération. La circulation est très dense, très lente. Après de nombreuses péripéties et des repérages à pied successifs nous localisons la succursale Europe Car. Il nous faut encore un quart d'heure pour nous trouver à l'entrée de la bonne rue. Pas de chance elle est à sens unique. Tant pis, Papa monte sur le trottoir et nous nous garons devant les bureaux, l'entrée du garage étant inaccessible par ce côté. Nous rendons la clé, l'homme du bureau se charge de déplacer l'Audi en reconnaissant que la circulation n'est pas facile: "It's Stockholm !" dit-il résigné. Il ne vérifie rien et nous partons délivrés. Je crois qu'il a fallu une heure et quart pour réussir cette restitution.
 
 Pour décompresser nous allons au MacDo. Il est 14h30 ou 15h00. Je finis par un sundae caramel. Nous étrennons le métro pour rejoindre Stan Gamla, l'île la plus anciennement habitée. Les cartes S. à la carte, qui donnent accès à tous les bus, métro, tram, beaucoup de musées ne fonctionnent pas bien et nous devons les présenter au contrôleur. Il pleut presque sans interruption plus ou moins fort. Nous nous baladons par les vieilles rues en direction d'un musée pour nous mettre au sec. Amarré à un quai  se montre un drakkar.  Une imitation en fait, très modifiée car il n'y a pas de bancs de rameurs. Tout bien considéré ce n'est qu'un restaurant flottant. Nous passons devant le château royal sans même que je m'en aperçoive.
 
 La visite est courte au Musée National, il ferme tôt, à 17h00. Un fauteuil roulant m'a été bien utile en raison de mes problèmes de genou. Nous voyons une collection de meubles du XVI siècle et un département de design avec des objets plus ou moins réussis. Nous essayons de prendre un bateau d'excursion mais l'heure est passée et nous repoussons le projet au lendemain.
 
 Après avoir rapidement étudié un plan des lignes de bus, nous montons dans le 76 qui a le bon goût de passer par là. Il nous emmène à Slussen, étape suivante envisagée par Papa. Celui-ci, habitué aux bus de Bordeaux, monte par l'arrière sans se douter que ce n'est pas l'usage. Les Suédois montent par l'avant et présentent le tître de transport au conducteur. A Londres je m'étais fait reprendre pour les mêmes raisons. (lisez ce récit très intéressant, en vente dans les bonnes librairies. Signé Boulier, comptable. )
  
 Les gens sont aimables et n'hésitent pas à proposer leur aide pour nous guider. De plus nous apprenons quelques mots de suédois: Hey = bonjour, hey-do = au-revoir, tak=merci, lök=oignon. En sortant du bus nous sommes au pied d'un grand ascenseur panoramique, le CatarinaHissen, qui domine le quai. Je presse sur le bouton d'appel et instantanément la porte coulisse dévoilant un garçon d'ascenseur en uniforme. C'est un noir sympathique qui commence par nous demander cinq couronnes (50-55 centimes d'euro) à chacun avant que nous ne dégainions notre pass. Ce qui est moins bien c'est que des travaux interdisent de rejoindre par la passerelle supérieure le haut du quartier. Maman fait une tentative pour franchir les palissades, mais craignant de tomber dans un trou, elle rebrousse chemin. Nous nous contentons de rester trois minutes sous la pluie à regarder les îles et les bras de mer. Il parait que c'est le Montmartre suédois, ce quartier bien sage. Moi je veux bien. Il y a effectivement une place en haut et une terrasse qui domine la ville, mais bon c'est calme.
 
 Nous reprenons le métro. Papa, encore lui, se trompe de deux stations et nous fait descendre trop tôt. Plusieurs personnes s'ingénient à nous remettre sur le bon chemin. Nous prenons la rame suivante et nous retrouvons à 100 mètres du Maude's, ce qui est bien pratique. Sur cette courte distance, un restaurant nous accueille dans un cadre chaleureux. Nous l'avons remarqué à Linköping, lorsque nous prenons un plat principal, ici des pizzas, la salade d'entrée est généralement offerte. Souvent c'est du chou vert. Ce n'est pas très cher, environ 65 couronnes par personne. A l'hôtel Pierem prend l'initiative de demander l'ouverture du sauna pour son propre usage. Nous nous invitons à sa suite. Maman ne reste pas plus de trois minutes. Méfiant, j'arrive en dernier. Il fait une chaleur pénible mais je compte renouveler l'expérience demain un peu plus longtemps. Les chambres sont très confortables.

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